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Projet Cigéo : des investigations géotechniques s’achèvent

Les 67 forages réalisés sur l’emprise de l’ancienne voie ferrée entre Gondrecourt-le-Château (55) et Cirfontaine-en-Ornois (52) et de la voie nouvelle entre Cirfontaine-en-Ornois et Gillaumé doivent permettre à l’Andra de mieux connaître les terrains qui pourraient accueillir la liaison ferroviaire qui relierait les réseaux territoriaux au projet Cigéo, si ce dernier est autorisé.

Maître d’ouvrage, l’Andra avait initié ces investigations le long de l’ancienne voie de chemin de fer, en octobre dernier. Une campagne de forages confiée à la société Fondasol. Objectif : obtenir toutes les données nécessaires à l’éventuelle construction de l’« installation terminale embranchée » (ITE). Pour rappel, si le projet Cigéo de stockage géologique des déchets radioactifs est autorisé, cette voie ferrée reliera le Centre au réseau ferré national, sur une section de 14 km. Il est donc important, pour consolider les études et les dossiers de demandes d’autorisations futures, d’avoir une parfaite connaissance du terrain et de sa capacité à accueillir l’ITE, d’autant que le projet à l’étude comprend neuf ponts.

67 forages

« Le chantier s’est déroulé dans les délais impartis et dans de bonnes conditions de sécurité », résume Frédéric L’Honneur, coordonnateur des opérations préalables à la construction de Cigéo  à l’Andra. Au total, 67 forages ont été réalisés. Certains ont permis d’extraire des « carottes » pour étudier les caractéristiques du sol, d’autres de mesurer sa résistance à la pression. Cette campagne a impliqué une douzaine de personnes, réparties sur trois ateliers. À cette occasion, des piézomètres ont également été installés sur une douzaine de forages, afin de mesurer les variations de hauteur de la nappe phréatique.

Et après ?

Les foreuses et pelleteuses présentes aux abords de Gondrecourt-le-Château, Horville-en-Ornois, Cirfontaines-en-Ornois, Gillaumé ou Saudron quittent les lieux. « Seuls resteront les piézomètres abrités qui permettront à l’Andra d’effectuer des relevés afin de suivre régulièrement le niveau des eaux souterraines », précise Frédéric L’Honneur.
Fondasol appuyé par des laboratoires va être maintenant chargé d’analyser tous les résultats obtenus grâce à cette campagne de forages. Les données recueillies alimenteront la phase dite « d’étude projet » qui durera de 12 à 18 mois. Parallèlement, l’Andra remettra dans quelques mois son dossier de déclaration d’utilité publique (DUP) ainsi qu’un dossier environnemental. Un long processus à finaliser avant de pouvoir engager les phases suivantes du projet.
 

Pour aller plus loin :

Cigéo : les infrastructures de transports