À Bure, l’Andra inaugure son premier parcours numérique d’observation de la biodiversité
Pour faire (re)découvrir la faune et la flore locale, l’Andra a aménagé un parcours nature aux pieds de son Écothèque. Des QR codes à scanner donnent une autre dimension à la visite. Explications.
Fin mai, à l’occasion de la Fête de la Nature à Bure, l’Andra a ouvert pour la première fois au public un nouvel espace. Ce parcours d’un hectare, gratuit, s’adresse d’abord aux élèves de CM1, CM2 et 6e, ainsi qu’aux riverains, promeneurs et touristes. « Ce parcours pédagogique comprend sept haltes pour qu’ils découvrent les habitats, la faune et la flore qui les entourent », détaille Bruno Jonet, président du CPIE Sud Champagne, l’association de protection de l’environnement chargée de concevoir et aménager le sentier.
Au gré de leur déambulation, les visiteurs rencontrent les habitants de la mare, les plantes de la prairie, les insectes qui fréquentent les haies ou le tas de bois, des petits mammifères et des oiseaux nicheurs ou migrateurs, de nombreux arbustes comme le noisetier, l’églantier, etc. « Notre envie était de créer un parcours moderne et numérique », ajoute Bruno Jonet. « Tablette ou smartphone en main, les participants scannent et accèdent à des contenus supplémentaires et ludiques comme À Bure, l’Andra inaugure son premier parcours numérique d’observation de la biodiversité des quiz, jeux, énigmes », complète Astrid Mikaelsson, chargée de mission communication au CPIE du Sud Champagne.
« Notre envie était de créer un parcours moderne et numérique »
En lien avec l’Observatoire pérenne de l’environnement
Les animateurs du CPIE Sud-Champagne vont aussi initier les publics à l’inventaire de la flore et de la faune sur le parcours, tout comme le réalise l’équipe de l’Observatoire pérenne de l’environnement (OPE) de l’Andra.
Ce projet, qui couvre une aire de 900 km2, vise à décrire et suivre les évolutions environnementales du territoire d’accueil de Cigéo, le projet de stockage géologique de déchets radioactifs. Ce n’est donc pas un hasard si le nouveau parcours jouxte l’Écothèque de l’Andra.
Ce bâtiment scientifique mis en service en 2014 a pour objectif de conserver à long terme des échantillons prélevés sur le territoire qui hébergera Cigéo. La plupart des échantillons prélevés seront conservés pendant au moins 100 ans dans cette infrastructure unique en France.