Les dates clés de la radioprotection
1895
Découverte par Wilhelm Röntgen des rayons X et de la radiographie, rapidement adoptés par les médecins et les dentistes. Ces derniers décrivent leurs premières constatations sur les dommages causés par les rayons sur la peau des mains.
1896
Henri Becquerel découvre les « rayons uraniques » émis spontanément par les sels d’uranium. L’Américain Wolfram Fuchs propose les premiers conseils de radioprotection reposant sur le principe temps-distance-écran.
1898
Pierre et Marie Curie découvrent le radium et le polonium et nomment « radioactivité » l’émission de leurs rayonnements particuliers.
1899
Ernest Rutherford met en évidence l’existence de deux types de rayonnements radioactifs avec des pouvoirs de pénétration différents, qu’il baptise alpha et bêta. L’année suivante, Paul Vilard y ajoute un troisième type, baptisé gamma.
1904
Premier décès attribué aux rayonnements ionisants : Clarence Dally, un assistant de Thomas Edison.
1911
Un lien est établi entre la pratique de la radiothérapie et le développement de la leucémie.
1928
Mise au point du compteur Geiger-Müller qui permet de mesurer les rayonnements radioactifs, et création du Comité international de protection contre les rayons X et le radium. Jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, la protection radiologique concerne uniquement le personnel médical et est fondée sur l’existence de seuil d’effets.
1934
Recommandation d’une « dose tolérable » fixée à 0,2 rem par jour, ce qui équivaut à environ 700 millisievert (mSv) par an.
1950
Recommandation d’une « dose maximale admissible » fixée à 0,5 rem par semaine (250 mSv/an). Le Comité international de protection contre les rayons X et le radium se rebaptise Commission internationale de protection radiologique (CIPR). Les principes de la radioprotection s’étendent à l’ensemble du public et plus seulement aux travailleurs du secteur avec le développement du nucléaire civil.