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Naviguer dans l’Inventaire

Y a-t-il des déchets radioactifs à côté de chez moi ? De quelle nature et de quelle origine ? Comment sont-ils gérés ? Autant de questions dont les réponses sont à portée de clic sur le site web de l’Inventaire national des matières et déchets radioactifs.

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En Meuse/Haute-Marne

Sur le site de l’Inventaire national des matières et déchets radioactifs, je clique sur « Localiser des déchets », puis je sélectionne ma région, le Grand Est, et mon département, la Haute-Marne. Je peux localiser plusieurs producteurs de déchets tels que le centre hospitalier de Chaumont, dont les déchets sont entreposés pour laisser décroître leur radioactivité avant d’être traités comme des déchets hospitaliers conventionnels (voir notre article via le lien ci-dessous).
Si je zoome sur Saint-Dizier, je découvre deux installations. La première, le BA 113, est un site de l’armée de l’air où sont entreposés des objets radioluminescents utilisés dans des dispositifs de visée et des tableaux de bord. En cliquant sur le code S02 qui désigne cette famille particulière de déchets, je découvre que leur volume est faible.
La seconde, la BAMAS, est une installation industrielle dédiée à l’entretien de l’outillage de maintenance des centrales nucléaires françaises, exploitée par une filiale d’EDF. En cliquant sur cette installation, on y découvre les déchets entreposés, en attente de traitement par fusion ou incinération, avant d’être stockés dans les centres de l’Andra dans l’Aube.
Déchets radioactifs médicaux : une gestion sur mesure

Dans l'Aube

Sur le site de l’Inventaire national des matières et déchets radioactifs, je clique sur « Localiser des déchets », puis je sélectionne ma région, le Grand Est, et mon département, l’Aube. À l’est de la forêt d’Orient, je peux localiser les deux installations de l’Andra, le Cires et le CSA, et un établissement industriel, l’ICPE DAHER, spécialisé dans le tri et le conditionnement de déchets de très faible activité (TFA).
En zoomant sur Troyes, je distingue trois installations : un industriel de l’aéronautique, le service de médecine nucléaire et de radiothérapie du centre hospitalier et, à Rosières-près-Troyes, un centre de production radiopharmaceutique.
Seuls les déchets issus de ce dernier site seront stockés dans les centres de l’Aube, conditionnés dans des « bigs-bags » pour les déchets de très faible activité (TFA) ou dans des fûts métalliques de résidus d’incinération cimentés pour les déchets de faible et moyenne activité à vie courte (FMA-VC), que l’on découvre en cliquant sur le code F3-7-01 qui désigne leur famille.
Si je clique sur la centrale de Nogent-sur-Seine, j’obtiens une liste détaillée, classée selon la nature des déchets, précisant quels sont les déchets entreposés en piscine, ceux en attente de conditionnement, et ceux prêts à être envoyés à l’Andra.

Dans la Manche

Sur le site de l’Inventaire national des matières et déchets radioactifs, je clique sur « Localiser des déchets », puis je sélectionne ma région, la Normandie, et mon département, la Manche.
En zoomant sur Cherbourg, je peux localiser plusieurs producteurs de déchets, tels qu’un service de médecine nucléaire à la polyclinique du Cotentin à Equeurdreville-Hainneville et sept installations regroupées en centre-ville. Parmi celles-ci, des laboratoires d’analyses radiologiques de la Marine nationale et de l’Institut de radioprotection et sûreté nucléaire (IRSN), et l’ETAC SNLE, un site de la Défense où sont entreposés des réacteurs démantelés de sous-marins nucléaires. En cliquant sur son nom, j’accède à toutes les informations.
Pour en savoir plus sur un de ces déchets, il me suffit de cliquer sur son code, F3-6-04 par exemple. Je découvre alors le stock total en France de cette famille de déchets, l’évolution prévue en 2030 et en 2040, et le volume total de ces déchets particuliers dans les centres de stockage de l’Andra.
De retour sur la carte, je peux zoomer sur les installations de La Hague et l’usine de traitement d’Orano. J’y retrouve un grand nombre de catégories et de familles de déchets radioactifs dont certains, de haute activité (HA) et de moyenne activité à vie longue (MA-VL), sont entreposés en attente de stockage dans Cigéo.
Retrouvez notre dossier complet - Inventaire national : les matières et déchets radioactifs à la loupe